Passionné par son métier, Stéphane Lechallard a mis en pratique plusieurs finitions nécessitant un savoir-faire spécifique, comme l'habillage de voliges de section 22x100 en sapin traité M1, fixées sur chevron chêne qui resteront apparentes. Pour ventiler en sous-toiture, des chatières de ventilation basse ont été créés par perçage de la chanlatte en chêne tous les 60 cm. Plus bas, des gouttières havraises ont été installées, avec cette particularité d'être posées sur la toiture, sans débordement, « une technique très répandue dans la région ».
Autre finition normande, le faîtage du toit en crête de coq, avec ses tuiles émaillées noires, signe le style de l'époque. Stéphane Lechallard évoque une dernière particularité esthétique qui a rendu ce chantier si intéressant : la pente brisée du toit adoucie par un coyau. Pour le couvreur « la ligne du rampant ainsi brisée est visuellement plus agréable ».